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Nomination de Marc Brys : voici les coulisses de la bataille entre le Fecafoot et le Minsep, selon Boris Bertolt

Dans les coulisses du monde sportif camerounais, une bataille féroce se profile, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour le football du pays. Samuel Eto’o, figure emblématique, semble prêt à tout sacrifier dans son affrontement avec Kombi Mouelle et Ngoh Ngoh pour reprendre le contrôle de la sélection nationale des Lions Indomptables. Cette lutte sans merci pourrait même conduire à l’exclusion du Cameroun par la FIFA, ouvrant la voie à une prise en charge gouvernementale des équipes nationales.

Le Minsep & le président de le Fecafoot, Samuel Eto'o © Droits réservés
Le Minsep & le président de le Fecafoot, Samuel Eto'o © Droits réservés

Samuel Eto’o semble déterminé à reprendre les rênes de la désignation du personnel technique, même au prix de sa propre réputation et de sa carrière. Son dernier coup de poker consiste à défier ouvertement les instructions présidentielles en nommant un nouveau staff technique pour les équipes nationales, défiant ainsi le gouvernement et la FECAFOOT. Cependant, cette manœuvre risquée semble condamnée à l’échec, car elle pourrait dissuader tout entraîneur sérieux d’accepter une telle nomination dans des conditions aussi chaotiques.

En tentant de nommer un staff technique étranger, l’ancien lion indomptable espère créer un dilemme pour la FIFA, qui devrait arbitrer entre deux équipes techniques revendiquant leur légitimité en provenance du Cameroun. Cette confrontation pourrait offrir à Samuel une opportunité de revenir dans le jeu, en négociant un compromis où il récupérerait le contrôle de la coordination des équipes nationales.

Mais pourquoi cette lutte acharnée pour la coordination des équipes nationales ? Cet organe est crucial, responsable de l’organisation logistique des équipes nationales, y compris la gestion des finances, des déplacements, et des primes des joueurs. Eto’o cherche non seulement à récupérer un poste qui lui a été “subtilisé”, mais aussi à effacer les traces d’une gestion controversée, marquée par des primes impayées et des contrats douteux.

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En fin de compte, la lutte pour le contrôle de la coordination des équipes nationales ne concerne pas seulement le pouvoir, mais aussi des enjeux financiers considérables. Les dépenses extravagantes sous le règne d’Eto’o ont laissé des cicatrices financières profondes, avec des budgets de compétitions internationales multipliés par quatre ou cinq. La prise de conscience de ces dépenses excessives pourrait inciter l’État à reprendre le contrôle, mettant ainsi fin à l’ère d’Eto’o dans la gestion du football camerounais.

NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale de L’Attaquant.com.


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