Votre media Lattaquant.com vous présente les déclarations de Cyrille Tollo :
« Il est important de comprendre que l’organisation des Championnats d’Afrique d’Athlétisme ne relève pas directement du Ministère des Sports. Le gouvernement alloue les ressources nécessaires et coordonne l’événement, mais ce sont la Fédération Camerounaise d’Athlétisme et la Confédération Africaine d’Athlétisme qui en assument la responsabilité principale. Le MINSEP n’intervient pas dans la mobilisation, la communication, le transport et l’hébergement des athlètes, ni dans les aspects techniques des compétitions.
Les réunions présidées par le ministre visent principalement à suivre l’avancement de l’organisation et à rendre compte à la hiérarchie, sachant que l’événement est parrainé par le Président de la République. Elles permettent également de garantir la sécurité et la santé publique pendant la compétition.
Je me réjouis de voir que l’implication du MINSEP a permis à certains Camerounais de découvrir l’athlétisme, diversifiant ainsi l’intérêt au-delà du football. Cependant, il est essentiel de souligner que la Coupe d’Afrique des Nations de football demeure le seul événement dont le gouvernement assume entièrement l’organisation, en collaboration avec la CAF. Nous avons organisé avec succès la CAN en janvier 2022. Les autres événements sportifs sont du ressort des fédérations.
Je suis en faveur d’un renforcement de l’implication de l’État dans l’organisation des grands événements sportifs. L’expérience montre que leur retrait conduit souvent à des échecs, comme observé non seulement en athlétisme mais aussi dans d’autres disciplines. L’État doit désormais prendre les devants, comme nous l’avons démontré lors des matchs contre le Cap-Vert et l’Angola, avec des résultats probants. »
Ces propos relancent donc clairement la controverse sur la gestion critiquée de cette 23e édition des Championnats d’Afrique d’Athlétisme, une préoccupation exprimée dès le début par certains participants.
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