L’essentiel
- Deux sociétés privées exigent plus de 900 millions FCFA à la Fécafoot pour des prestations impayées.
- Ces réclamations concernent des services fournis dans le cadre d’événements sportifs et de partenariats signés sous l’ère Eto’o.
- Cette affaire relance le débat sur la gestion financière de la Fécafoot et la gouvernance de Samuel Eto’o.
Des factures qui font grincer des dents
La Fédération camerounaise de football traverse une nouvelle zone de turbulence. Deux entreprises locales ont officiellement adressé des mises en demeure à la Fécafoot, exigeant le paiement d’un montant cumulé de plus de 900 millions de francs CFA. Les documents, qui ont fuité sur les réseaux sociaux, font état de prestations réalisées lors d’événements récents liés au football local.
Il s’agirait de contrats de logistique, de communication et d’événementiel conclus avec la Fédération sous la présidence de Samuel Eto’o. Selon les plaignants, les engagements n’ont pas été honorés malgré les multiples relances. Des recours judiciaires sont même envisagés si aucun paiement n’est effectué dans les prochains jours.
La gestion Eto’o de nouveau sur la sellette
Déjà critiqué pour certains choix controversés et une gouvernance jugée trop personnelle, Samuel Eto’o se retrouve une fois encore sous les feux des projecteurs. Cette affaire, qui intervient alors que la Fécafoot tente de stabiliser les championnats locaux et de remettre de l’ordre dans les finances, pourrait accentuer les tensions en interne.
« On ne peut pas construire une fédération moderne avec de telles zones d’ombre », souffle un ancien cadre du football camerounais interrogé par Lattaquant.com.
Une affaire qui risque d’éclabousser plus large
Si les plaintes aboutissent, la Fécafoot pourrait être contrainte à des décaissements urgents et à une remise à plat de plusieurs conventions signées depuis 2022. L’opposition à Eto’o, de plus en plus vocale, ne manquera pas d’exploiter cet épisode pour remettre en cause sa légitimité.
GIPHY App Key not set. Please check settings