L’essentiel
- Samuel Eto’o a présidé une session extraordinaire du Comité exécutif de la Fécafoot dans un climat tendu à Tsinga.
- Il a dénoncé les « tentatives de chantage » autour des réformes, en réponse aux grèves des arbitres et au retrait de plusieurs clubs.
- Malgré les critiques, il défend un championnat « attractif et compétitif » organisé dans le respect des règlements.
Un contexte explosif autour de la Fécafoot
Le siège de la Fécafoot à Tsinga a accueilli ce vendredi 23 Mai 2025 une session extraordinaire du Comité exécutif, dans un climat de fortes tensions. Arbitres en grève, clubs en retrait, subventions non versées… le football camerounais traverse une crise structurelle et financière majeure. Depuis décembre 2021, les revendications s’accumulent et plusieurs voix contestent ouvertement la gouvernance actuelle.
Parmi les principaux points de crispation : le non-paiement de près de 300 millions FCFA aux arbitres, la grogne des clubs concernant les dotations et primes, ainsi que les suspensions temporaires du Bamboutos FC, de Yong Sports Academy ou encore d’Aigle royal du Moungo. Si certains ont depuis repris la compétition, le malaise reste palpable.
Eto’o hausse le ton : « Je ne marche pas au chantage »
Dans son intervention, Samuel Eto’o n’a pas mâché ses mots. Déterminé à défendre son bilan à la tête de la Fédération, il a pointé du doigt des acteurs qui « cherchent à casser la dynamique des réformes » via des méthodes qu’il qualifie de déloyales.
« Certains acteurs ont tenté, à travers le chantage – je ne marche pas au chantage – et la délation, de faire obstacle à notre projet. Mais ils n’ont pas pu aveugler la très grande majorité de nos membres », a-t-il martelé, tout en affirmant que les compétitions sont organisées selon des règlements approuvés par l’Assemblée Générale.
Un président combatif mais contesté
Si Samuel Eto’o affirme maintenir le cap sur les réformes, les contestations ne faiblissent pas. La grève des arbitres se poursuit, et les interrogations sur la gestion financière de la Fédération continuent d’alimenter la polémique. Dans ce contexte tendu, la prochaine phase sera décisive : relancer la confiance ou s’enfoncer dans la crise ?
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