Dans un match au scénario fou, marqué par l’intensité, des retournements constants et un Yann Sommer monumental, les Nerazzurri ont prouvé leur solidité mentale et leur maîtrise tactique.
Un début à l’avantage de l’Inter
Déterminés à faire valoir leur invincibilité à domicile en Ligue des Champions (16 matchs sans défaite), les hommes de Simone Inzaghi ont mis une pression immédiate sur la relance catalane. Après plusieurs occasions avortées, Lautaro Martinez a concrétisé la domination intériste à la 21e minute, sur un centre en retrait de Dumfries. Puis juste avant la mi-temps, l’Argentin provoque un penalty, transformé avec sang-froid par Calhanoglu (45e), pour porter l’avance à 2-0.
Le Barça réagit avec orgueil
Au retour des vestiaires, Barcelone, dos au mur, a montré un tout autre visage. Eric Garcia réduit l’écart d’une tête sur un centre de Gerard Martin (54e), puis Dani Olmo égalise de la même manière quelques minutes plus tard (60e). Le jeune Lamine Yamal, intenable sur son aile, a mis la défense italienne sous pression, mais bute sur un Yann Sommer en état de grâce.
Raphinha croit offrir la qualification aux siens en fin de match (87e), mais Acerbi surgit dans les arrêts de jeu (90e+3) pour égaliser d’un tir puissant à bout portant et pousser les deux équipes en prolongation.
Frattesi en héros, Sommer en muraille
Dans une prolongation irrespirable, c’est finalement l’Italien Davide Frattesi qui libère San Siro. À la 99e minute, il reprend parfaitement une remise de Mehdi Taremi pour inscrire le but décisif (4-3). Il faudra ensuite un Sommer héroïque pour préserver cet avantage, avec plusieurs arrêts spectaculaires, notamment face à Lamine Yamal dans les ultimes instants (114e, 116e).
Une finale méritée
Au terme d’un affrontement de très haut niveau, l’Inter Milan s’impose 4-3 et valide sa qualification pour la finale, grâce à une prestation collective solide et un mental de fer. Le FC Barcelone, pourtant impressionnant sur le plan offensif, paie son manque de maîtrise défensive et quelques erreurs individuelles. L’homme du match, sans conteste, reste Yann Sommer, dont les parades ont sauvé les siens à de multiples reprises.
Score cumulé : Inter Milan 7 – 6 FC Barcelone
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