L’essentiel
- Christian Bassogog a publié une phrase lourde de sens sur Snapchat après sa non-convocation avec les Lions Indomptables.
- Le sélectionneur Marc Brys n’a fourni aucune explication sur son absence, laissant place à la spéculation.
- Le message du joueur révèle un malaise latent entre la nouvelle équipe technique et certains anciens cadres.
Une exclusion silencieuse, un message retentissant
Christian Bassogog, 28 ans, champion d’Afrique en 2017 et figure respectée des Lions Indomptables, ne figure pas dans la liste de Marc Brys pour la fenêtre FIFA de juin. Face à ce silence assourdissant, l’attaquant d’Al-Okhdood a décidé de s’exprimer à sa manière, via une publication énigmatique sur Snapchat : « Quand le manque de respect a déjà pris le dessus, cherche à savoir partir dans le calme. »
Un message lourd de sous-entendus, perçu comme un tacle à la gestion de son absence. À aucun moment, ni le sélectionneur belge, ni la FECAFOOT n’ont communiqué sur les raisons de cette mise à l’écart, ce qui a renforcé l’incompréhension parmi les supporters et les observateurs du football camerounais.
Marc Brys sous le feu des critiques
Depuis son arrivée, Marc Brys semble vouloir tourner une page. Plusieurs cadres historiques n’ont pas été appelés, sans justification publique : un choix assumé ? Ou un pari risqué ?
Christian Bassogog n’est pas le seul dans ce cas. Le flou entourant la stratégie du technicien belge suscite des débats. En sélection, l’ancien joueur du Shanghai Shenhua n’a jamais été connu pour alimenter les polémiques. Son recours aux réseaux sociaux traduit peut-être un profond malaise. « Manque de respect » : le terme est fort et ne peut pas être ignoré.
Pour certains, il s’agit d’un simple coup de pression pour rappeler son attachement à la sélection. Pour d’autres, cette déclaration ressemble à un au revoir déguisé. Le joueur n’a pas réagi davantage depuis, mais le message est passé.
Le climat se tend entre anciens et nouveau staff
En filigrane, c’est l’équilibre du vestiaire des Lions qui semble menacé. Une fracture entre les anciens et la nouvelle dynamique ? Un changement générationnel trop brutal ?
Le mois de juin apportera peut-être des réponses, mais une chose est sûre : la gestion humaine autour de cette sélection est scrutée de près. Et les messages non-dits valent parfois plus qu’une conférence de presse.
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