LES TOPS
Ousmane Dembélé, l’étincelle parisienne
Il n’a pas perdu de temps. Dès la 4e minute, Ousmane Dembélé a fait taire l’Emirates d’un enchaînement de grande classe. Un une-deux express avec Kvaratskhelia, un centre venu de la gauche, et une reprise du gauche en première intention qui trouve le petit filet avec l’aide du poteau. Un but d’artiste, un début de match tonitruant. Dans la foulée, le Français a mis le feu à la défense londonienne par sa vivacité et ses déplacements incessants. Son influence sur le jeu parisien a été indéniable… jusqu’à sa sortie sur blessure à la 70e minute. Espérons que ce ne soit pas trop grave.
João Neves, le patron de l’entrejeu
À seulement 20 ans, le Portugais dégage déjà une sérénité de vétéran. Omniprésent au milieu, il a gratté des ballons, cassé les lignes, orienté le jeu avec précision. 88 % de passes réussies, deux récupérations importantes et un gros volume de jeu. Malgré quelques ballons perdus, Neves a livré une prestation mature dans un contexte bouillant. Un vrai taulier.
Gianluigi Donnarumma, infranchissable
L’Italie peut dormir tranquille, son dernier rempart est bien de retour à son meilleur niveau. Solide sur sa ligne, autoritaire dans ses parades, Donnarumma a écœuré les offensives d’Arsenal. Martinelli, Trossard, Odegaard… tous s’y sont cassé les dents. Si Paris rentre avec un clean sheet de Londres, c’est en grande partie grâce à lui. Quelques approximations dans ses sorties aériennes, certes, mais rien de bien méchant au vu de sa performance globale.
LES FLOPS
Jurriën Timber, en grande difficulté
Soirée cauchemar pour le latéral néerlandais. En souffrance dès les premières minutes face à la vivacité de Kvaratskhelia, il est totalement dépassé sur l’action du but. Pris de vitesse, souvent à la faute, Timber n’a jamais réussi à éteindre le feu côté gauche. Il aurait même pu coûter un penalty à son équipe pour un accrochage évident. Un match à oublier.
Gabriel Martinelli, sans tranchant
On s’attendait à voir le Brésilien débouler sur son aile et martyriser Hakimi. Ce fut tout l’inverse. Timide, imprécis, peu inspiré dans ses choix, Martinelli a semblé étouffé par l’intensité du PSG. Quelques éclairs, mais rien de décisif. Et surtout, un cruel manque d’efficacité dans la zone de vérité. Grosse déception.
Martin Ødegaard, l’ombre de lui-même
Quand Arsenal a besoin de son maître à jouer, il doit répondre présent. Ce mardi, Ødegaard est passé à côté. Invisible ou presque, le Norvégien a perdu 14 ballons, manqué de précision et de lucidité, même sur les phases arrêtées. Son influence a été quasi nulle. Un match à très vite oublier.
Le retour au Parc s’annonce électrique. Le PSG a pris une option, mais rien n’est joué. Arsenal voudra sa revanche. Vivement la seconde manche !
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