Pascal Abundé, président de PWD de Bamenda, est à l’origine de la plainte. Nya est accusé de plusieurs infractions, y compris la diffamation, la présentation de faux rapports et la propagation de fausses nouvelles. Ces accusations sont liées aux événements de la 11e journée de l’Elite One, selon la convocation émise par la vice-présidente de la commission.
Incidents lors du match entre Fauve Azur et PWD
Souvenons-nous que Fauve Azur s’était rendu à Bamenda pour affronter PWD au Yong Francis stadium. Gabriel Haman et son équipe étaient arrivés avec confiance, sachant que l’infrastructure avait été inspectée par le CTFP. Malgré les réserves exprimées par certains, le stade avait été approuvé. C’était le grand retour des Ababwa Boys à domicile après des saisons passées à l’extérieur. Cependant, le match ne s’est pas déroulé comme prévu. Des coups de feu tirés à la mi-temps ont semé la panique, provoquant un chaos généralisé au Yong Francis stadium. Tout le monde cherchait un abri pour se protéger. Les deux clubs avaient dû quitter le stade sous une forte escorte policière. Le club de Fauve Azur est rentré à Yaoundé suite à ces événements troublants. Le lendemain, le président Nya Norbert a fait une déclaration publique pour exprimer son indignation face à ces incidents.
Déclaration de Fauve Azur
« Je profite pour parler de la situation autour du match PWD vs Fauve Azur élite de Yaoundé. Ce match ne devrait pas être programmé à Bamenda, en fin de semaine dernière, Pascal Abunde en délicatesse dans son club et menacé d’être débouté est allé voir le président de la Fécafoot pour que ce match soit programmé à Bamenda, alors que précédemment il a joué à Mbouda, faveur qui lui a été accordé. Pour embellir ça, on a envoyé le SG du CTFP à Bamenda faire une visite et des photos pour donner faveur à la requête de Pascal Abunde.
Première question, où est l’équité du championnat ? Sans mot dire, nous sommes venus ici à Bamenda. Nous menions à la marque 1but à zéro, lorsque les supporters ont commencé à influencer nos joueurs, menacer, imposer au coach de s’asseoir, conséquence nos latéraux ne pouvaient plus faire des rentrées de touche, notre coach ne pouvait plus parler à ses joueurs.
Les coups de feu ont commencé dans la brousse, l’armée a intervenu, la peur s’est installée. Les arbitres ont commencé à subir des menaces, comme quoi ils ne sortiront pas du stade. Quelques minutes après sur une faute grave sur notre gardien de but, l’arbitre n’a pas eu le courage de siffler la faute et laisser un but qu’aucun arbitre dans un stade normal n’aurait accordé. Une égalisation qui a diminué la tension pendant quelques secondes et puis bim, puisque nous étions largement supérieurs à l’équipe de Pwd, les tirs ont repris dans la brousse, réplique de l’armée, les supporters entrés au stade, sauve qui peut, direction les vestiaires, ou nous sommes allés nous réfugiés, jusqu’à ce que l’armée vienne nous retirer pour nous escorter. Vous l’aurez compris l’armée qui a décidé qu’il n’y a plus match à sauver une situation jamais vécue dans le football. Merci à cette armée, l’équipe de Fauve Azur élite de Yaoundé a pris la route sous escorte. Nous allons solliciter des explications aux responsables du CTFP qui ont mis nos vies en danger.»
Joseph Patrick Balla, responsable de la communication de Fauve Azur élite de Yaoundé
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